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Après un été où j'ai passé plus de temps à lire les catalogues de BricoMan, LeroyMerlin qu'a lire Trails Endurance ou Nature Trails, je décide de m'inscrire en solo sur le Trail de la Pointe de Caux, ma dernière compétition remontant à fin Juin avec le Trail du Duclair car j'ai même fait l'impasse sur l'UT4M pour manque d'entrainement estival.
Ce trail de 50 Km n'est pas le plus dur de la région, mais certainement un des plus jolis (surtout les 10 derniers kilomètres). C'est avec grand plaisir que je vais chercher mon dossard, le Samedi après-midi (avant de retourner sur mon "chantier"), et je retrouve aussi avec ce même plaisir le dimanche matin, tous les membres du club et les trailers de la région.
Je décide par précaution de partir tranquillement avec Gilles (un collègue de boulot), de toute façon, ça bouchonne dès le 1er km, un goulet en montée et les presque 200 partants s'agglutinent, discutent, chambrent, etc…un vrai bonheur, et en plus il fait super beau !
La première partie jusqu'à Rolleville (14 Km) est assez roulante, une ou deux montées, une longue descente jusqu'au ravitaillement. Au bout de 7/8 km mon collègue me dit de partir, car (d'après lui) je suis plus "fringuant", sans trop accélérer je me cale sur mon rythme, et je le lâche doucement. J'arrive à Rolleville en 1H31' pour une prévision de 1H35', oui oui je m'étais fait un "plan de parcours" en 5H30, un petit peu optimiste au vu de mon entrainement actuel et de la nouvelle fin de parcours….Bref pour l'instant je suis dans le timing !
Je me ravitaille rapidement, puis je m'élance pour la 2ème partie, la moins intéressante du parcours, mais je repars avec les encouragements des membres du club qui attendent leur relais ou qui viennent de le finir.
On attaque cette seconde partie avec un bon "pétard" puis ensuite une succession de faux plats montants/descendants jusqu'à Gonneville La Mallet, 2ème ravitaillement et 2ème passage de relais. Je me sens pas mal, il commence à faire chaud, je ravitaille en salé, refais le niveau de la poche, car je sais que la fin est dure et que je vais avoir soif, très soif !
On attaque cette seconde partie avec un bon "pétard" puis ensuite une succession de faux plats montants/descendants jusqu'à Gonneville La Mallet, 2ème ravitaillement et 2ème passage de relais. Je me sens pas mal, il commence à faire chaud, je ravitaille en salé, refais le niveau de la poche, car je sais que la fin est dure et que je vais avoir soif, très soif !
Les 5 km après le ravitaillement N°2 sont tout en faux plats descendants, une partie facile ou il faut dérouler tranquille, et pourtant c'est là que j'accuse le coup, dans les bois de Beaurepaire. Pendant 4/5 Km un coup de moins bien, je marche un peu, je bois, j'ai les ischios qui commencent à me dire que l'entrainement à été plutôt light….
Mais arrivé au Tilleul, ça commence à sentir l'iode, le vent frais de la Manche, on attaque la 1ère valleuse (Le Tilleul) et bizarrement, à ce moment-là je retrouve un peu de pep's. Quand soudain au détour d'un virage sur la route, j'aperçois un coureur immobile au sol ! Arghhhh j'accélère pour arriver sur lui. Je lui demande comment il va, pas de réponse, gloupsss, j'insiste, il me dit enfin qu'il est mal, qu'il a des crampes partout, qu'il ne peut pas se relever…
Par chance au même moment, des promeneurs à vélos arrivent, une des femmes est infirmière, oufff. Je reste 5mn avec eux, puis le voyant entre de bonnes mains, nous repartons, oui NOUS car mon collègue, profitant de mon arrêt, est revenu sur moi. Il était en embuscade le bougre. Nous attaquons enfin les Falaises, remontons la valleuse du Tilleul, je me retourne, j'ai de nouveau perdu mon collègue.
Mais arrivé au Tilleul, ça commence à sentir l'iode, le vent frais de la Manche, on attaque la 1ère valleuse (Le Tilleul) et bizarrement, à ce moment-là je retrouve un peu de pep's. Quand soudain au détour d'un virage sur la route, j'aperçois un coureur immobile au sol ! Arghhhh j'accélère pour arriver sur lui. Je lui demande comment il va, pas de réponse, gloupsss, j'insiste, il me dit enfin qu'il est mal, qu'il a des crampes partout, qu'il ne peut pas se relever…
Par chance au même moment, des promeneurs à vélos arrivent, une des femmes est infirmière, oufff. Je reste 5mn avec eux, puis le voyant entre de bonnes mains, nous repartons, oui NOUS car mon collègue, profitant de mon arrêt, est revenu sur moi. Il était en embuscade le bougre. Nous attaquons enfin les Falaises, remontons la valleuse du Tilleul, je me retourne, j'ai de nouveau perdu mon collègue.
La vue sur les falaises, sous ce soleil est magique, un peu de vent frais pour faire baisser la température, et de nouveau en bas d'une valleuse, et hop de nouveau en haut à côté du Golf D'Etretat, puis nous descendons en ville pour le dernier kilomètre.
Une remontée franche sur la falaise, en passant à côté de la chapelle, pour rejoindre un escalier (inconnu pour moi) taillé directement dans la Falaise, très étroit, et avec des marches bien raides, surtout après 49 Km de course….
En bas de cet escalier un tunnel ou il fait bien sombre, nous permet de passer sous la falaise pour rejoindre la plage et ses galets. Les 500m derniers mètres se feront derrière un coureur avec qui j'ai fait le yoyo pendant toute la course, je sens que je suis un peu plus "rapide" que lui, mais je reste derrière, j'ai horreur des sprints pour gagner 1 place dans les 200 derniers mètres d'un Ultra, je trouve ça débile à moins de jouer le podium, ce qui est loin d'être mon cas !
Je passe la ligne en 6H01'19", Grrrrr je n'ai pas fait attention au temps, j'aurais pu me dépêcher pour passer sous la barre des 6H00. Pas grave cela me fera un objectif pour 2015, avec un entrainement un peu plus conséquent…
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- Publication : 22 septembre 2014